Découverte du lac Tany (VS) - Août 2008

Le lac Tanay se situe à 1440m d'altitude. Il se loge dans une crique dominée par "Les Jumelles" et le Gramont". Il est peuplé de truite et d'omble. Le permis de pêche s'obtient dans les restaurants jouxtant le lacs. Le lac est très fréquenté en haute saison (promeneurs, pique niqueurs). Mais l'endroit est magnifique, on peut juste regretter les quelques constructions un peu proche à mon goût...

Mes mouches (sèche noire et nymphes) m'ont permis d'admirer quelques petites truites de ce lac. Je n'ai pas vu de "gros poissons" et il n'y avait pas d'activité de surface le jour où nous sommes montés. L'orage grondant au loin, la journée a été interrompue un peu plus vite que prévue... mais elle fut tout de même bien agréable!!

Slovénie - Juin 2008

Voilà un petit feedback sur ces quelques jours passés au bord de la rivière Soça en Slovénie, en très bonne compagnie de Pascal et Seb... Le séjour pourrait être résumé en un mot : "CHAUD" ! CHAUD, comme le soleil qui nous a accompagné tous les jours au bord des rivières slovènes! CHAUD aussi comme les niveaux d'eau, drôlement tendus par rapport à l'année dernière (et sûrement aussi pour la saison), la faute à une grosse fonte des neiges tardives. Mais la météo clémente a contribué à améliorer chaque jour la clareté de l'eau et diminuer le débit, de sorte que les conditions étaient quasiment optimales vers la fin du séjour. Mais surtout CHAUD, comme les truites marmorata, arc-en-ciel et les ombres qui ont fait honneur à nos mouches sèche et nymphes, parfois confectionnées "à la minute" sur place Les journées de pêche ont été ponctuées par de succulent repas maison (vive le steak slovène géant....) et surtout du pinard hors catégorie (merci Pascal...) Ca a été dur de partir.... mais on y retournera, c'est sûr! A bientôt Soça....

Avant goût du dessoubre

Un peu petite, mais déjà zébrée! Une truite typique des rivières de Franche-Comptée !







Un ombre du Dessoubre, une rivière où la pêche en nymphe est interdite!







Une rencontre... que je me passerais sans problème...








Et le Doubs, en Suisse, plus précisément en dessous de Noirmont (Jura). Nous avons passé la nuit à l'auberge de la Bouege, où je peux que vous conseiller d'y faire un tour! Ne manquez pas le risotto à la tête de moine, un régal...

Mon papa....

... et sa belle du mois de mai :-)

Ce week end, Seb et moi avons fait une petite sortie au réservoir "le Bien Noyé" en France. La météo a souhaité nous montrer tout son catalogue durant la journée, en passant par le mode nuageux, ensoleillé, averse,... mais sur l'ensemble c'est resté bien agréable!

Nous avons passé la première moitié de journée sur le bras mort, où les poissons étaient bien actifs. Quelques uns ont succombé à nos assaut en sèche, mais nous n'avons rien touché en nymphe. L'après-midi, nous avons pêcher le lac en barque. Les truites présentes ont une taille moyenne plus grande sur le plan d'eau que dans le bras mort. Lors des périodes de vent, une activité de surface bien sympathique nous a permis de faire quelques beaux enchaînements niveau prises. Les truites nous ont aussi montré qu'elles étaient en pleine forme lors de combats fort sympathiques. C'est aussi probable que mon poignet était un peu fébrile au sortir de l'hiver

Voilà une journée qui a fait du bien au moral pour ce lundi pluvieux, et qui nous a permis d'attraper quelques poissons...et un joli coup de soleil sur le nez pour moi

Fabrice

A l'heure où les populations de truites s'amenuisent à vue d'oeil dans la plupart de nos cours d'eau, beaucoup prônent la pêche en "no kill" ou "catch and realase", qui consiste à relâcher l'ensemble des poissons capturés. On trouve des parcours spécifiques pour se genre de pratique dans beaucoup de pays. En Suisse, depuis 2008, cette façon de faire est contraire à la loi sur l'environnement...

Pour ma part, je conserve encore quelques poissons par année (moins que 5!), et je laisse les autres regagner leur environnement dans les meilleures conditions possibles! C'est concernant ces conditions que j'ai trouvé très très intéressant de rappeler quelques règles importantes à respecter...

No kill ; ce qu’il est bon de faire :
- Eviter un maximum de sortir le poisson de l’eau
- Utiliser une épuisette à maille fine et filet imputrescible
- Décrocher son poisson en saisissant uniquement la mouche et si cette dernière est trop profondément engamée, utiliser un catch and release, ou toute autre objet qui permet d’atteindre la mouche et de la décrocher en touchant le poisson au minimum
- Utiliser des hameçons sans ardillon ou écrasé permet de réaliser plus aisément les règles précédentes
- Faire en sorte que le combat ne dure pas plus longtemps que le juste nécessaire
- Pour ce faire, utiliser des fils de diamètre adéquat avec la taille des poissons visé (éviter un maximum le 10%, privilégier le 12% et plus)
- Si une ré oxygénation est nécessaire, c’est que le combat ou la séance photo ont trop duré
- Relacher le poisson face au courant et dans des zones calmes
- Le laisser repartir de lui-même
- Expliquer courtoisement aux autres pêcheurs l'art et la manière de relâcher un poisson quand ça s'avère nécessaire

Si on veut faire une photo :
- Ne pas faire trop de photos après un combat qui a duré (et même en général)
- Se mouiller les mains avant de saisir le poisson
- Le tenir sur le coté sans jamais le serrer (si il se débat, le laisser glisser dans l’épuisette ou le laisser repartir)
- Quand c'est un collègue qui vous prend avec le poisson dans les mains, tenez le poisson dans l'eau entre 2 photos (quand le collègue cherche un autre réglage ou un autre angle ou si il ne sait pas bien se servir de votre appareil)
- Si le poisson est trop agité, le relâcher sans faire de photo
- Bien réoxygèner le poisson après si on constate qu’il a du mal à repartir de lui-même

No kill ; ce qu’il ne faut pas faire :
- Ne pas serrer le poissons jusqu'a entendre un bruit bizarre
- Ne pas lui arracher des bouts en retirant son hameçon
- Ne pas le faire saigner
- Ne pas le saisir avec des mains sèche
- Ne pas le poser sur des supports (rocher, herbe, neige, gravillon, sable) autres que l’eau au fond de l’épuisette par exemple
- Ne pas le garder trop longtemps pour la séance photo
- Ne pas le faire tomber de ces mains sur tout type de support autre que l'eau,
- Ne pas pêcher des poissons que l’on ne pourra pas remettre à l’eau dans de bonnes conditions
-Ne pas remettre un poisson a l'eau en le balançant et en le faisant claquer sur l'eau
- Ne pas relâcher un poisson dans un courant soutenu ; si nécessaire rejoindre la rive pour le relâcher en bordure
- Ne pas soutenir un gros poisson par ses extrémités, on lui endommage la colonne

(source: forum mouche-fr.com)

Mon ouverture 2008...

Mes spots préférés pour traquer les grands-mamans fario étant mis hors service, je me dirige vers la partie "Gruyèrienne" de la sarine... Arrivé sur place, je constate que je ne serai pas seul... Pas grave pour une première sortie quasi dans l'inconnu, le seul plaisir de me retrouver au bord de l'eau et de partager un brin de causette avec d'autre pêcheur me ravit, d'autant plus que le soleil pointe presque le bout de son nez!

La sarine est très basse et claire. Je prospecte quelques postes à la dandinette et presque surpris, je prends ma première petite fario de la saison! C'est génial, la journée est réussie!
Je me balade encore un peu, histoire de découvrir encore un peu plus l'endroit... Et c'est au bout de se sentier pédestre que je rejoins à nouveau la berge de la sarine. Là, elle suivra 4 fois mon vairon jusque dans 20cm d'eau sans vraiment se décider. Mon bras en devenait presque fébrile... Je la vois bien suivre, et lors de ça 5ème poursuite, le fait de laisser "mourir" mon vairon la décide...

Un de ces moments où tout paraît si parfait...

Nouvelle-Zélande 2006 - Ile du Nord

Pour le peu qu'on a filmé lors de notre voyage (normal quand vous partez avec un photographe hors pair...), j'ai quand même pu récupérer un moment plutôt sympa...

I love NZ...

Australie 2008 - Tasmanie

Cette île! au dessous des 40ème rugissants est réellement remplies d'endroits naturelles autant beaux que différents des uns des autres. C'est aussi le seul état australien que vous pouvez traverser avec un seul plein d'essence!
Sa situation géographique la rend très exposée aux aléas du climat et on dit que l'on peut y rencontrer les 4 saisons en une seule journée...

La visite de la Tasmanie était prévue selon une approche touristique, mais laissant toutefois la possibilité de traquer une truite par-ci par-là au gré des possibilités rencontrées. Le premier jour, un passage au Fishing Tackle de Launceston me remplissait encore plus d'espérances sur les découvertes possibles. Le permis est pris, les infos bien enregistrées...

On concocte un petit circuit "découverte" de la Tasmanie en 7 jours à bord de notre campervan, le tout passant à proximité de très bons spots pour la pêche de la truite à la mouche. L'Etat est très très sec en cette période. Le temps s'est rafraîchi depuis quelques jours et de forts vents balaient l'île... Disons le tout de suite, les conditions n'étaient pas vraiment top pour la pêche à vue des belles brown australiennes...

La première soirée se passe au bord d'Arthurs Lake, et se sera la plus belle obtenue au niveau pêche. Des arbres morts émergents du lac chahuté par le vent, un couché de soleil embrase le ciel et une horde de kangourous profite de la tombée de la nuit pour se montrer, voilà le cadre de pêche! Presque irréel... Le tout fut accompagné d'une accalmie offerte par le dieu Eos, qui a permis à des nuages de sedge de s'offrir en proie pour les truites. Le lac se met rapidement à bouillonner, mais depuis la berge, c'est encore une autre histoire d'atteindre les gobages...

La chance est avec moi et je parviens à faire monter 3 jolis poissons bagarreur. Une seule Brown sera amenée jusqu'à la berge et décroché par mes soins... La nervosité du vacancier, probablement... Le retour du vent en force mit fin, un peu trop vite, à ces moments intenses.
La petite marche jusqu'au au camping s'est fait avec un grand sourire, au milieu des kangourous et des lapins... trop cool :-)

Le jour suivant, nous traversons les highlands et passons à proximité de plans d'eau réputés pour la pêche à vue. Malheureusement, à part des surfaces de lacs "démontées" par le vent, je n'aurais pas vu grand chose... Ça devait être la journée consacrée à la pêche, mais il aura fallu se résigner. Tout comme un pêcheur local qui me dit: "On est mieux à la pêche qu'au travail, mais aujourd'hui, mieux ne valait pas oublier les bières..."

Après avoir parcouru l'île, il semble vraiment que c'est la région des highlands qui a le plus de potentiel pour la pêche de la truite à la mouche. Il faudrait y prévoir assez de temps, afin d'avoir un peu plus de marge sur les aléas de la météo... Nous avons découvert des endroits où, avec de meilleures conditions, la pêche doit être magnifique, notamment St Clair lagoon et Dove Lake dans les Cradles Mountains. Il y a également les gorges de la Mersey River, qui depuis un point de vue au dessus de falaises, laissait imaginer de belles possibilités...

En général, les eaux des lacs propices à la pêche à la mouche sont très clairs et leurs fonds sombres. La tenue des truites dans des zones peu profonde permet toute fois la pêche à vue. Les rivières sont quelque peu délaissées et malheureusement pour la plupart, leur débit est géré artificiellement . Elles présentent probablement un faible potentiel pour de gros poissons... La plupart des pêcheurs rencontrés pêche en bâteau (faut voir le nombre de point d'accès sur certains lacs!), mais la pêche du bord est accessible!

Même si niveau pêche je suis resté quelque peu sur ma faim, cette île vous en met quand même plein la vue niveau nature, tout comme le reste de l'australie d'ailleurs, et je ne peux que vous conseiller une petite visite "down under"...

Un petit montage souvenir...